REVUE DE PRESSE

L'actu du 10 au 16 septembre 2011

Deux sondages Ipsos : comment le grand public et les enseignants voient l'école ?

Les résul­tats de deux son­dages Ipsos exclu­sifs "Les Français et l'école" et "La per­cep­tion de l'éducation natio­nale par les ensei­gnants" réa­li­sés pour Marianne et L'Histoire, e

Les résul­tats du son­dage sont sans appel : 64% des Français estiment que l'école fonc­tionne mal, et 60% jugent qu'elle ne garan­tit pas l'égalité des chances.

En même temps, l'attachement à l'école de la République et les attentes vis-à-vis d'elle sont très impor­tants : 97% des Français jugent qu'une des mis­sions prio­ri­taires de l'école est de faire "acqué­rir les savoirs de base". Mais seuls 66% des inter­ro­gés lui font confiance pour la mener à bien.

96% des Français jugent que la mis­sion prio­ri­taire de l'école est égale­ment de "don­ner le goût d'apprendre", mais seule­ment 42% lui font confiance pour cela.

Les classes sur­char­gées, sources d'inquiétude

Dans le cadre de cette enquête, un son­dage a égale­ment été réa­lisé par Ipsos auprès des ensei­gnants, inti­tulé "La per­cep­tion de l'éducation natio­nale par les ensei­gnants". ACCES A L'ARTICLE

 

Bruxelles avance des pistes pour protéger les mineurs sur Internet

Bruxelles préconise une série de mesures destinées à améliorer la sécurité des plus jeunes.

La Commission européenne a publié mardi un rapport sur la protection des enfants dans le monde numérique. Dans le document, l'instance exécutive de l'Union constate en préambule que les États membres ont fait des efforts notables pour mettre en œuvre les recommandations européennes. Cependant, si la protection des mineurs utilisant des services audiovisuels et en ligne se renforce, les mesures prises restent insuffisantes.

Bruxelles entend donc corriger le tir. Dans un communiqué, la Commission expose ainsi trois premières pistes destinées à faire du net un espace de confiance et de sécurité pour les mineurs. La première idée vise les fichiers illicites et préjudiciables. La Commission souhaite une meilleure communication autour des permanences téléphoniques, chargées de contrôler certains contenus qui leur sont signalés.

Lire l'article sur Numérama

 

Scolarisation des élèves handicapés : encore loin du compte

Depuis la loi handicap de février 2005, l'éducation nationale a été constamment épinglée en raison des lacunes de ses dispositifs d'accompagnement

Deux mille nouveaux "assistants de scolarisation" sont recrutés pour l'année 2011-2012. Les engagements pris par Nicolas Sarkozy, lors de la Conférence nationale sur le handicap en juin, seraient donc en passe d'être tenus. Mais la réalité est beaucoup moins idyllique. Depuis la loi handicap de février 2005, l'éducation nationale a été constamment épinglée en raison des lacunes de ses dispositifs d'accompagnement et de la faiblesse des moyens déployés. Dernière salve en date, le rapport du sénateur Paul Blanc (UMP, Pyrénées orientales) daté de mai 2011. Son bilan est plus que mitigé : "L'école peine aujourd'hui à répondre de manière pertinente aux besoins des enfants handicapés."

Lre l'article  Lemonde.fr 


La France, élève moyen de l'OCDE pour les dépenses d'éducation

En 2008, année de référence de l'étude, la France a consacré 6 % de son produit intérieur brut au financement de ses établissements d'enseignement, contre 6,1% pour l'ensemble des pays

L'OCDE est formelle : en temps de crise, les gouvernements ne doivent pas réduire les dépenses dédiées à l'éducation. Dans l'édition 2011 de son rapport « Regards sur l'éducation », l'Organisation de coopération et de développement économiques constate que tous niveaux d'enseignement confondus, les dépenses - privées et publiques - ont en moyenne progressé de 32% entre 2000 et 2008 dans les pays de l'OCDE. En 2008, année de référence de l'étude, les pays de l'OCDE ont consacré 6.1 % de leur produit intérieur brut (PIB) cumulé au financement de leurs établissements d'enseignement. La France se situe en dessous de la moyenne avec 6% dépensés, un montant en repli par rapport à 2000 (6,4%) et à 1995 (6,6%).

Lire l'article sur  La Tribune.


Enquête : des métiers en forte évolution depuis 25 ans

La Dares (direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques) publie, en septembre 2011, une étude sur l’évolution des métiers entre le début des années 1980 et 2009.

Alors qu’au début des années 1980, les métiers du tertiaire regroupaient 65 % des actifs, ce chiffre s’élève désormais à 76 %, ce qui représente près de 20 millions de personnes. Les métiers de la famille « santé, action sociale, culturelle et sportive » sont ceux qui ont le plus contribué à la croissance du tertiaire avec, en tête, les professions intermédiaires de la santé (infirmiers, sages-femmes, préparateurs en pharmacie, etc.), qui emploient près de 900 000 personnes. Celles de l’action sociale et de l’orientation (professionnels de l’orientation, éducateurs spécialisés, etc.) rassemblent 300 000 personnes. Quant aux cadres du domaine (médecins, dentistes, pharmaciens, etc.), ils sont désormais 370 000, contre 160 000, il y a 25 ans. 

Tous les éléments de l'enquête sur Educpros.fr

 

François Rabaté : "Les profs de col­lège tra­vaillent beau­coup plus qu'avant"

Réa­li­sa­teur d'un docu­men­taire : François Rabaté, ancien pro­fes­seur agrégé de Lettres et ex-rédacteur en chef du maga­zine télé­visé « Cas d'école »

Col­lège Pilâtre-de-Rozier, un établis­se­ment « moyen » du 11e arron­dis­se­ment de Paris : au tra­vers de son film « Salle des profs », dif­fusé mardi 13 sep­tembre à 20h35 sur France 5, François RABATE donne à voir la réa­lité du métier d'enseignant, en fai­sant tom­ber les idées reçues.

Pourquoi avoir choisi de cadrer exclu­si­ve­ment sur les enseignants ?

Je vou­lais réa­li­ser un film sur le quo­ti­dien des profs. Car si tout le monde a déjà été dans une classe, on connaît moins ce qu'il y a autour, avant et après les cours. Les élèves sont hors-champ ou mas­qués par une vitre floue, mais ils ne sont pas absents et on les entend ! Je tenais aussi à fil­mer dans un établis­se­ment repré­sen­ta­tif, c'est-à-dire ni sen­sible ni élitiste. Un lieu où les parents diplô­més acceptent de sco­la­ri­ser leurs enfants.

Avez-vous été sur­pris par ce que vous avez vu ?

Lire l'entretien sur nousvousils.fr.