L'ACTUALITE DE LA SEMAINE

L'actualité du 21 au 28 février

On ne peut plus prendre conscience de l'importance des textes, analyses recherches présents sur la toile tellement leur nombre est important.

D'où la nécessité de lieux bien identifiés tels l'INRP ou d'autres, qui offent de manière régulière leurs travaux à la communauté éducative. Quelques articles et des textes ont particulièrement retenu notre attention cette semaine.

Petite enfance et ordre sécuritaire,  apprentissage des langues vu par nos voisins belges, analyse pour comprendre l'échec scolaire et des pistes de travail pour enseigner l'histoire et la géographie avec les outils du numérique, voici une sélection studieuse de vacances.

L'An@é

 


Réunion nationale des interlocuteurs académiques TICE-Histoire Géographie 2011

Retour sur cette réunion dans l'Académie de Besançon où de nombreux échanges ont permis d’aborder des pistes de travail concrètes et d’expérimentations réalisées dans le cadre de nos disciplines et avec "le numérique".

Les Interlocuteurs académiques sont des collègues (un par académie et discipline) qui ont pour mission de faire le lien sur l’utilisation du numérique dans nos disciplines entre différentes académies, le ministère ( Geoffrey Gékière et Alain Thillay (DGESCO- A3-4) ) et les directions de travail présentées par Laurent Carroué, IGEN en charge du numérique pour l’Histoire Géographie.

Enseigner l’histoire-géographie avec le numérique

Numérique, histoire-géographie et enseignements transversaux

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La carte du relief en 6e. Colorier ou symboliser ?

Même si toutes les familles, y compris populaires, ont des formes de savoirs et de culture, une certaine forme de culture – la culture scientifique, la culture littéraire – a été pendant très longtemps l’apanage des privilégiés. Aujourd’hui, le pari de la démocratisation scolaire n’a pas totalement abouti. Disons que nous sommes au milieu du gué. Notre système scolaire est, finalement, le résultat d’un compromis historique réalisé depuis les années cinquante : entre démocratisation et sélection. Une part de démocratisation : tous les enfants entrent au collège, ce collège est unique, un grand nombre de ces enfants entre au lycée voire au lycée général et même à l’université. Mais une importante sélection demeure et produit des résultats inéquitables. L'article de Stéphane Bonnery, Maître de conférences en sciences de l’éducation à l’Université de Paris 8 - Saint-Denis, chercheur au laboratoire ESCOL, sur le site Démocratisation-scolaire.fr

 

Apprentissage des langues, Dany Etienne, professeur de langues en Belgique

Dany Etienne est ce professeur de langues dans le secondaire et le supérieur qui a récemment fait la Une des médias grâce à sa thèse consacrée à l’apprentissage des langues étrangères en Communauté française. Pour ce travail de grande envergure, il a interrogé près de 700 profs du secondaire et du supérieur, et 3 000 étudiants de BAC1. Ses questions : l’enseignement des langues dans notre communauté est-il de qualité? Les connaissances sont-elles bien acquises à la fin du cycle secondaire? Les programmes sont-ils cohérents? Et le constat est catastrophique.

Le journaliste Laurent Gérard, pour La Libre Belgique, a récemment interviewé le chercheur.

Laurent Gérard : A l’origine de votre recherche, il y a les insatisfactions exprimées par les enseignants par rapport au nouveau programme d’apprentissage des langues lancé en 2000 par la Communauté française. Quels étaient les motifs d’insatisfaction ?

Dany Etienne : Ces programmes ont soi-disant servi de balises aux enseignants, afin qu’ils puissent tous atteindre le même niveau avec leurs élèves à la fin du secondaire. Mais, en fait, ils ne faisaient qu’ériger en dogme une seule approche méthodologique, par compétences. Cela s’est accompagné de nombreuses injonctions : interdiction des évaluations sur la grammaire et le vocabulaire, obligation d’organiser des situations-problèmes. Les enseignants ont été pris de court, on leur a imposé une méthodologie plutôt qu’un contenu et cela leur a fait peur. A la première page du programme, on leur disait que le programme correctement mis en œuvre permet d’atteindre les objectifs définis dans les référentiels. Qu’est-ce que cela signifie ? Que l’enseignant est le seul responsable s’ils ne sont pas atteints ? Et les élèves, là-dedans ? Et les parents ? Et la machine scolaire ?.. La suite, enseignons.be

 

Il faut protéger la petite enfance du sécuritaire

Sept ans après son premier rapport où il avait "inventé" l'idée fallacieuse du dépistage dès la crèche des bébés agités pour prévenir la délinquance, Jacques-Alain Benisti récidive dans un second rapport sur la prévention de la délinquance des jeunes. On aurait pu s'attendre à des propositions qui aient atteint l'âge de raison. Malheureusement les mêmes présupposés erronés persistent, malgré un langage plus policé et des précautions oratoires. L'auteur se souvenant sans doute de la réprobation massive par la société de son premier rapport, et des 200 000 signataires qui, en quelques semaines, ont répondu à l'appel "Pas de 0 de conduite pour les enfants de trois ans".

Article du monde.fr de Sylviane Giampino, psychologue petite enfance, psychanalyste, Michel Dugnat, pédopsychiatre et Pierre Suesser, pédiatre en protection maternelle et infantile, membres du collectif Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans

 

Institut français d'éducation : naissance difficile

La trans­for­ma­tion de l'ex-INRP, cri­ti­quée par les syn­di­cats, semble plus labo­rieuse que prévu.

Les sta­tuts de l'Institut fran­çais de l'éducation seront exa­mi­nés lors du comité tech­nique pari­taire du 15 mars pro­chain, puis le 18 avril en conseil d'administration. Ce nou­veau calen­drier a été révélé par Olivier Faron, direc­teur géné­ral de l'ENS de Lyon et admi­nis­tra­teur pro­vi­soire de l'ex-INRP, dans un entre­tien à l'agence AEF.

La créa­tion de cet ins­ti­tut au sein de l'École nor­male supé­rieure fait suite à la dis­so­lu­tion au 1er jan­vier der­nier de l'Institut natio­nal de recherche péda­go­gique. Jusqu'alors, l'INRP était un établis­se­ment public natio­nal, placé sous la tutelle des minis­tères de l'Éducation natio­nale et de l'Enseignement supé­rieur, dont la voca­tion était de « déve­lop­per (...) la recherche en éduca­tion » et d'aider au pilo­tage du sys­tème éduca­tif. Il employait 232 per­sonnes, dont 117 ensei­gnants et cher­cheurs, et tra­vaillait avec plus de 800 ensei­gnants associés. Lire l'article sur le site: VousnousIls.fr

 

 

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