L'ACTUALITE

L'actualité de la semaine du 03 au 10 janvier 2011

Cette semaine, retour sur un usage de Twitter qui démontre que l'outil est utile, modifie des approches mais ne permet pas l'économie d'une réflexion de fond sur l'approche professionnelle.

Si le constat aujourd'hui se fait sur le désarroi de nombreux jeunes enseignants (Soixante-cinq enseignants débutants de collèges et lycées avaient démissionné début novembre, dont quinze en raison d'autres «opportunités professionnelles». Soit une hausse de 32 % en un an, selon un rapport de la direction générale des ressources humaines (DGRH) du ministère de l'Education nationale), personne ne s'en étonnera.

De nombreuses initiatives (collectivités, écoles) démontrent les volontés et capacités à innover qu'ilfaut suivre avec attention.

La CNIL donne des outils à destination des enseignants...

Alors, pour sourire un peu, nous dirons : décidemment, les heures d'information utiles vont faire dépasser largement le cadre des 35 heures...Bon courage pour commencer 2011!

 

L'An@é

 

 

Au fil d'une année scolaire en lycée professionnel dans l'usage d'un réseau social du Net : Twitter

Article fort intéressant de l'usage de Twitter qui met l'interaction enseignant/élève au centre de la réflexion.

"Bien que convaincue par l’utilité de Twitter, outil complémentaire à ma pédagogie, je reste dépendante de ce que les élèves voudront bien en faire. Comme finalement n’importe quel cours, n’importe quelle préparation, n’importe quel projet. L’élève est facteur déterminant: déterminant mais pas dirigeant. IL est cet électron libre à qui l’enseignant impose des règles mais qui, parce qu’il n’est pas simple exécutant mais bien réfléchissant, en fait ce qu’il voudra en faire: détracteur, spectateur, consommateur, acteur.

Avec l’usage de Twitter en dehors du temps de classe, malgré l’expérience que je commence à acquérir, je reste confrontée à ce facteur inconnu: l’élève.
C’est toute la richesse de mon métier: ne rien pouvoir totalement programmer à l’avance, composer, gérer, parfois (souvent) improviser mais tout de même réussir à faire passer une somme de savoirs et de compétences..."Le blog, Ma onzième année.

 

45 organisations réclament un assouplissement du rythme scolaire

Supprimer la semaine de 4 jours et les devoirs à la maison. La Jeunesse au plein air (JPA), qui regroupe 45 organisations de l'éducation dans le but permettre aux enfants de partir en vacances (les syndicats d'enseignants, les parents d'élèves FCPE, la Ligue de l'enseignement, les pupilles de l'enseignement public, les éclaireurs de France, les organisations de jeunesse comme l'Unef ou l'UNL...), a élaboré une plateforme commune entre ses membres sur les rythmes de vie des enfants et des jeunes. RTL s'est procuré ses propositions. Ecouter sur RTL interview Armelle Lévy | 06/01/2011

 

Surfer, ça s’apprend

La CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) lance aujourd’hui un volet complet de matériel pédagogique à destination des enseignants du second degré et des collégiens sur le thème générique « Surfer, ça s’apprend ».

Concrètement, l’espace Enseignants du site Jeunes.Cnil.fr est renforcé avec un kit d’information et de prévention  avec documents consultables en ligne et pour la plupart également téléchargeables :

 

* 10 fiches méthodologiques (en pdf) résumant « l’essentiel à retenir » et des astuces sur un thème donné :

* 10 fiches pédagogiques (en pdf), pour animer des ateliers ou proposer des idées de débats ou d’exposés La suite sur netPublic.fr

 

Un élève de CP sait-il lire à Noël ?

Le rendez-vous avec l’actualité de l’éducation de France Infos avec  Emmanuel Davidenkoff

… Période très spéciale pour les parents d’élèves de CP et parfois période d’inquiétude : on dit souvent qu’un enfant de CP sait lire à Noël…

Si ce n’est pas le cas faut-il s’inquiéter ?  Emmanuel Davidenkoff interroge Jacques Fijalkow, chercheur, un des spécialistes en France de la question de la lecture.


Ecoutez l’entretien avec Jacques Fijalkow  (5'35")
 

Une école professionnelle en Finlande, à Tavastia.

"Située à HämeenLinna à une heure de route au nord d’Helsinki, Tavastia est un consortium d’écoles réunies pour constituer une sorte d’université des métiers. Gérée directement par la communauté de commune sur le plan financier, l’école reste autonome sur les contenus pédagogiques qui doivent bien entendu respecter les diplômes préparés. Jusque là peu d’écarts significatifs. D’autant plus qu’on y parle, comme en France d’individualisation, d’évaluation formatives, de parcours personnalisés.

Une grande diversité de formations

Ce qui frappe tout d’abord c’est l’étendue des métiers proposés et préparés. L’école forme en effet sur les domaines suivants (chaque domaine ayant son propre département associé à un atelier spécifique..." Le reportage sur pedagogeeks.free.fr

 

Handicarte va servir de guide sur le campus Paul-Sabatier

Des étudiants de Paul-Sabatier ont développé un système de calcul d'itinéraire adapté aux personnes à mobilité réduite. Leur initiative, continuellement améliorée, intéresse bien au-delà du campus toulousain.

C'est presque par hasard qu'HandiCarte est né au sein de l'université Paul-Sabatier. Un simple projet étudiant est à l'origine de ce logiciel innovant qui va bientôt faciliter les déplacements des handicapés. L'aventure commence à la rentrée 2008. « Chaque année, nous demandons à nos étudiants de réaliser un projet concret, explique Daniel Marquié, directeur du master en informatique appliquée à la gestion en entreprise (Miage). Article et crédit photo : la Dépêche

 

La Ville de Paris appelle à réinventer le mobilier urbain

La Mairie de Paris vient de publier un appel à projets
« Mobilier Urbain Intelligent », qui vise à permettre aux inventeurs et entreprises innovantes de tester leurs idées et produits dans l’espace public parisien (rues, parcs, bâtiments publics…).

La municipalité souhaite ainsi définir, avec la communauté de l’innovation et les retours d’expérience de tous les Parisiens, le futur du mobilier urbain et rendre l'espace public plus convivial pour l'ensemble des catégories de la population. Plaques de rues intégrant un écran, bornes d’orientation interactives, bancs dotés de panneaux solaires pour recharger son téléphone portable, écrans tactiles d’information, tags NFC… la seule limite est l’imagination et l’inventivité. Article.

Ne pourrions nous pas rêver de voir se connecter ainsi un monde éducatif et un monde culturel dans la ville?