L'ACTUALITE

L'actu du 10 au 17 juillet

Le nomadisme numérique

Sommes nous dans l'âge de l'information ou dans celui de la distraction ?

Alex Soojung-Kim Pang, du Peace Innovation Lab à Stanford et du Groupe d’étude des systèmes sociaux numériques de Microsoft Labs, est intervenu à la conférence Lift

“On dit souvent que nous sommes dans l’âge de l’information, a-t-il continué, alors qu’on a plutôt l’impression d’être dans l’âge de la distraction”. Cette distraction est-elle inévitable ? Est-elle intrinsèque aux nouvelles technologies ? “Tous les historiens des médias s’accordent pour dire que l’introduction de nouveaux médias, comme l’écriture, s’est accompagnée de profondes modifications de la structure de notre cognition. Si nous voulons résoudre les problèmes posés par les technologies, il faut d’abord comprendre comment celles-ci interagissent avec notre cerveau.”

Avant toute chose il faut redéfinir notre esprit de manière adéquate. Nous ne sommes pas limités à notre corps, nous avons des cerveaux élargis : nous sommes profondément couplés au monde extérieur via nos sens, les objets de notre environnement, les systèmes technologiques que nous utilisons, etc. Ce modèle du cerveau étendu est utile parce qu’il nous permet de mieux comprendre notre relation avec la technologie, en dehors du manichéisme propre à ce genre de discussion. A lire sur Internetactu

 

Le web, plus qu’un bavardage, un vrai lieu «d’interaction politique»

Nonfiction.fr : Est-ce que vous pensez que la société de conversation qui s’est développée sur Internet peut s’élever au débat d’idées ?

Dominique Cardon- Il faut d’abord s’entendre sur ce que l’on entend par “idée”. Dans l’imaginaire de l’Internet participatif, on a souvent considéré que, par un brusque renversement, tous, amateurs et professionnels, allaient produire de l’information et des idées créatives. Après observation, et avec un peu de recul, on se rend compte que les internautes produisent peu d’informations, au sens où on l’entend dans l’espace médiatique traditionnel. Les internautes ne suppléent pas le travail des journalistes, lorsqu’on définit celui-ci par la recherche d’informations originales, le contact avec l’actualité, l’enquête dans des milieux peu accessibles ou l’accès aux sources officielles. En revanche, les internautes apportent une information soit locale, soit experte, qui n’est pas relayée par les médias traditionnels parce qu’elle est jugée sans importance ou trop compliquée ; en cela, ils enrichissent l’espace public. A lire sur OWNI

 

Le nomadisme numérique communautaire, nouvel art de vivre

Communication présentée le Mardi 30 août sur Ludovia à 16h00 par France Vachey

Depuis les années 2000 et plus encore avec l’arrivée des Smartphones, l’Internet Mobile entraine une inexorable révolution du monde, et par là même une profonde évolution de l’homme qui vit dans ce monde, celui du XXIème siècle. En dix ans, s’est opéré un changement de paradigme assorti d’une transformation profonde de la société et de l’homme, avec l’émergence d’une nouvelle civilisation et une nouvelle manière d’être ensemble. 

http://www.ludovia.org/2011/2011/07/13/le-nomadisme-numerique-communautaire-nouvel-art-de-vivre

 

50 usages des médias sociaux en formation

Micro-blogging, partage de photos, podcasts,  les présentations en ligne, le Social bookmarking, le calendrier collaboratif (ex: doodle, google calendar), les réseaux sociaux, cartes mentales, édition collaborative...un recensement des usages possibles. A consulter sur le blog de formation professionnelle et continue. (article Laurent REICH)

 

L'usage des réseaux sociaux, un comportement instinctif ?

L'engouement général pour les nouvelles technologies de communication s'expliquerait par le fait qu'elles répondent à des besoins biologiques. Les comprendre est d'ailleurs très utile pour les marketeurs.

Au regard de l’usage d’Internet en général, et des réseaux sociaux en particulier, ces technologies seraient-elles universelles par essence ? C’est l’une des questions à laquelle Gad Saad, professeur de marketing à l’Ecole de gestion de John-Molson et titulaire de la chaire de recherche comportementale de l’université de Concordia, a souhaité répondre. Le chercheur vient en effet de publier un ouvrage traitant de l’influence de l’héritage darwinien sur l’ensemble des comportements humains. La naissance et la prolifération des sites de réseaux sociaux à l’échelle mondiale répondrait ainsi à un besoin universel de se sociabiliser et de se connecter les uns avec les autres, selon lui... Lire l'article sur solidaires du monde.org