REVUE DE PRESSE

L'actualité de la semaine du 23 au 31 octobre

Les enseignants sont-ils enfermés dans leur métier ?

Mercredi 26 octobre, Emmanuel Davidenkoff, spécialiste de l’éducation, directeur de la rédaction de l’Etudiant, chroniqueur sur France Info, a décidé de s'intéresser à l'action d'Aide aux Profs pour savoir si tous les enseignants sont enfermés ou non dans leur métier.
Rémi Boyer, Président-Fondateur d'Aide aux Profs, a répondu à ses questions.


L'école ouvre la Toile

Les cartables numériques sont le quotidien des élèves de Saugnac-et-Cambran

Les élèves ont été récompensés pour leurs travaux publiés sur leur environnement numérique de travail à l'occasion de l'opération Plantons pour la planète, écoles et forêts solidaires.

Le « j'ai mal noté mes devoirs » a du plomb dans l'aile pour les 15 159 élèves des 218 écoles primaires du département déjà équipées de leurs environnements numériques de travail (ENT). Plus connue sous le nom de cartable numérique, cette plate-forme d'échange, développée sous licence libre et baptisée Iconito, permet en effet « aux parents de mieux rentrer dans l'école », selon Jean-Jacques Lacombe, l'inspecteur d'académie.

Un cahier de texte à retrouver sur n'importe quel ordinateur pourvu d'une connexion Internet haut débit. L'une des nombreuses applications utilisées par les écoliers de Saugnac-et-Cambran qui ont vu, vendredi dernier, les représentants des institutions concernées ratifier une convention validant cette expérience, menée depuis deux ans dans les écoles landaises. Le fruit du travail réalisé par l'inspection académique et l'Agence landaise pour l'informatique (Alpi), le syndicat mixte fondé par le Conseil général.

 

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Tirer les leçons de l’enquête nationale de victimation et climat scolaire en collège

Éric Debarbieux, président de l’Observatoire international de la violence à l’École, commente l'enquête

"...Plutôt que de partir sur des négations ou sur des fantasmes, ce diagnostic permet de mieux orienter l’action. C’est aussi une possibilité d’évaluer cette action : l’amélioration du climat scolaire, la diminution du nombre de victimes et de la dureté des agressions peuvent être mesurées si l’on dispose d’un diagnostic préalable, sinon on restera dans la foi, pour les partisans des actions mises en place ou dans le doute, pour leurs adversaires.
Cette première enquête nationale n’aura de valeur que répétée. Ce n’est que dans sa reconduction tous les deux ans, comme il a été décidé, que nous pourrons vraiment avoir un regard sur l’évolution du phénomène. Il ne faut cependant pas se faire d’illusions : les pays qui ont réussi à faire diminuer le phénomène (la Finlande, le Royaume- Uni par exemple) ont mis plus de dix ans pour y arriver.
Et cela a nécessité une continuité dans l’action qui ne peut que reposer sur un consensus social qui dépasse les échéances électorales..."

 

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A l’école (3/3) : « On continue, mais avec des bouts de ficelle… »

Troisième partie du reportage à l'école primaire Paul Langevin par Aline Leclerc - Blog  le Monde d'Aline Leclerc et d' Elodie Ratsimbazafy -

"Comme nous le racontions dans le reportage précédent, l'école Paul Langevin doit faire face à des difficultés sociales de plus en plus importantes des familles du quartier, qui ne sont pas sans conséquences sur l'apprentissage des enfants.

Les zones d'éducation prioritaire ont justement été créées en 1981 selon le principe simple de donner plus à ceux qui ont moins. Permettre de meilleures conditions d'enseignement en diminuant par exemple le nombre d'élèves par classe et en augmentant le nombre d'enseignants pour un meilleur encadrement ; mettre en place des réseaux d'aides aux élèves en difficultés ; construire des projets sportifs, culturels, de voyages, comme autant de façons de donner l'envie d'apprendre et pout ouvrir de nouveaux horizons aux enfants du quartier. "Beaucoup ont découvert Paris avec l'école ! Ce n'est pourtant qu'à quelques kilomètres..." Mais ces dernières années, l'équipe éducative a vu tous les budgets fondre à vue d'œil, les projets se réduire, les postes disparaître ou se précariser, les réseaux se déliter..."

 

Blog du monde : La Courneuve : URBAINS SENSIBLES


La mutation capitaliste de l’école

Interview de libération. Christian Laval :" A la botte de l’économie, le système scolaire se serait lancé dans une course à la compétitivité".

Suppressions de postes, résultats des élèves en baisse, enseignants désorientés… L’éducation sera l’un des sujets de la campagne présidentielle et la Nouvelle Ecole capitaliste - le livre de Christian Laval (1), Francis Vergne, Pierre Clément et Guy Dreux - tombe à point pour le nourrir. Les auteurs, enseignants et chercheurs, analysent les transformations en profondeur entraînées par le néolibéralisme dans le système éducatif. Christian Laval, professeur de sociologie à l’université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense, revient sur les mécanismes ayant conduit à une redéfinition des missions de l’école au service de l’entreprise et plaide pour un renouvellement de la pensée sociologique.

Vous décrivez une «nouvelle école capitaliste» soumise à la concurrence, gérée comme le privé et au service de l’économie : est-elle née sous Sarkozy ?

Non, ce serait une grande erreur de le croire. Le sarkozysme a accéléré et rendu plus visibles les transformations néolibérales ou, pour appeler un chat un chat, la mutation capitaliste de l’école.

 

Interview de VÉRONIQUE SOULÉ Libération


 

Le très haut débit pour tout le territoire : une grande cause nationale

Les Maires Ruraux de France sont inquiets pour l'avenir de leurs communes face aux inégalités de couverture numérique annoncées par l'arrivée du très haut débit, si les territoires ruraux ne peuvent en disposer rapidement : ils demandent une accélération du déploiement du très haut débit et des précisions sur le calendrier de la montée en débit.
Récemment, aussi bien des parlementaires que certains Conseils généraux ont tiré le signal d'alarme : les conditions ne semblent pas réunies aujourd'hui pour que l'objectif fixé par le président de la République de couvrir 100% du territoire en très haut débit en 2025 soit tenu, alors que cette échéance semble déjà bien trop lointaine aux maires ruraux.

C'est ce qu'a souligné l'enquête menée par l'AMRF cet été : les maires demandent la mise en place du très haut débit dans les 5 ans. Les élus ruraux sont conscients que, comme à l'accoutumée, ce sont leurs territoires qui feront les frais de tout retard, alors même que les habitants des campagnes manifestent une plus grande appétence que les habitants des villes pour ce très haut débit, synonyme pour eux de désenclavement.
Selon les spécialistes, l'enjeu du déploiement de la fibre optique est la mise en place du réseau de télécommunications du XXIe siècle.

 

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