L'ACTUALITE DE LA SEMAINE

La semaine du 24 au 31 juillet

L’Association Nationale des Apprentis de France (ANAF) s’inquiète des mauvais chiffres de juin !

L’Association Nationale des Apprentis de France, s’inquiète du recul du nombre de contrats d’apprentissage signés par les jeunes cette année par rapport à l’an dernier.

Les chiffres publiés par le ministère du Travail montrent une baisse de 44 % en un an dans le nombre de signatures de contrats en alternance par les jeunes. En effet, seulement 3084 contrats d’apprentissage ont été signés en 2011 contre 5494 en 2010 et  4017 contrats de professionnalisation ont été élaborés contre 5279 l’année précédente.L’ANAF s’interroge sur les causes de cette baisse. 

Lire l'article sur les site de l'ANAF. 

 

Montée en puissance de l’opération "Lycéens en Avignon"

Pendant le festival d'Avignon, les initiatives tournées vers les jeunes foisonnent. Gros plan sur « Lycéens en Avignon », une opération qui permet chaque année à des lycéens et apprentis de se rendre à la Cité des papes pendant le festival. Les bénéficiaires sont passés de 30 en 2004 à 800 en 2011. EducPros s’est rendu sur place pour comprendre les clés de ce succès.

L’opération « Lycéens en Avignon » prend chaque année un peu plus l’ampleur. Ses deux premiers objectifs affichés consistent à « proposer aux groupes d'élèves un parcours éducatif de formation du spectateur » et à « former le regard critique à travers des […] ateliers, création, rencontres d'auteurs ou d'équipes de création ». Avec la volonté de les faire réfléchir et de prendre du recul dans un contexte unique.

Soutenue par le ministère de l’Éducation nationale, cette opération fait l’objet d’une convention entre le ministère, le Festival d’Avignon et les CDJSF (centres de jeunes et de séjours du Festival). A lire sur Educpros.fr

 

 

ENQUÊTE

Réseau, diplôme, talent: qu'est-ce qui compte le plus pour vous?

Sondage Ifop, commandé par le ministère de l'Education nationale réalisé du 15 au 21 juin auprès de 1000 personnes de 16 à 30 ans.

Une majorité de jeunes considère que la réussite professionnelle se mesure en temps pour les loisirs et la famille, selon une étude de l'Ifop pour l'Education Nationale.

Les jeunes français sont attachés à leur équilibre vie privée-vie professionnelle. Selon un sondage Ifop pour le ministère de l'Education paru ce mardi dans Le Figaro, près de quatre jeunes de 16 à 30 ans sur dix jugent que la réussite professionnelle, c'est avant tout "trouver un emploi qui laisse du temps pour les loisirs et la vie de famille". Ce critère de réussite arrive loin devant "travailler dans une entreprise dont on est fier" (21%), "gagner beaucoup d'argent" (20%), "exercer des responsabilités" (12%) ou "faire des rencontres intéressantes" (8%).  

Pour le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, le résultat n'est pas étonnant. "Pour la génération précédente c'est le résultat de la société des loisirs. Mais cette recherche d'équilibre exprime aussi la volonté de réussir sa vie dans toutes ses dimensions, sans cloisonnement", a-t-il commenté dans les colonnes du quotidien.  La suite de l'article l'express.fr.

 

 

 

CONFRONTATION DES IDEES

 

Quand l'éducation ne sera plus nationale

Deux nouvelles coup sur coup viennent accréditer l'idée que, sous son immobilisme apparent, le mammouth vit en réalité une mutation majeure, inquiétante, diront certains.

D'abord, il y a l'enterrement, sans fleurs ni couronnes, ni surtout faire-part, de l'éducation prioritaire. Les bonnes vieilles ZEP (zone d'éducation prioritaire), devenues RAR (réseau d'ambition réussite), s'appelleront désormais ECLAIR (École, collèges et lycées pour l'ambition, l'innovation et la réussite).

Simple changement de sigles ? Pas du tout, changement d'ère en réalité. Les établissements ECLAIR voient en effet leurs directeurs dotés de pouvoirs élargis : ils sont libres de recruter et d'affecter des enseignants à des fonctions qui auront été définies par le conseil d'administration et le conseil pédagogique de l'établissement. Dans le cadre ECLAIR, on est invité à innover pour sortir de l'ornière. On gagne en autonomie afin de s'adapter à la situation difficile des élèves. On objectera que cette autonomie n'est pas illimitée. Par exemple, la circulaire nationale décrivant le dispositif prévoit que soit nommé dans les établissements ECLAIR un "préfet des études". Celui-ci assure un suivi complet des élèves, non par classe, mais par niveau.

La suite de l'article de Marie-Sandrine Sgherri, chronique du Point.fr

 

Un professeur chinois impose l’iPad à ses élèves

La vision extrême...

Un professeur de Shanghai de la Maritime University a décidé d’imposer dans ses cours et à tous ses élèves l’utilisation de l’iPad. Il a posté un message étonnant sur Weibo (l’équivalent de Twitter en Chine) à destination de ses étudiants, expliquant ses motivations.

« A partir du prochain semestre, j’utiliserais un iPad pour enseigner les cours de finance, tous les textes, les examens, informations seront remis dans des formats compatibles iPad. J’espère que tous les étudiants achèteront un iPad, parce que l’iPad représente la façon la plus moderne de penser, et mes étudiants doivent aimer cela. Si vous n’avez pas l’argent pour en acheter un, alors allez en gagner. La suite de l'article sur ID BOOX


Rythmes scolaires, le débat depuis la tribune de Genève

Lettre ouverte à Charles Beer

Monsieur le Conseiller d'Etat,

Le succès phénoménal du référendum « Non à l'école le mercredi matin » (plus de 18'000 signatures déposées le 18 juillet !) doit vous servir d'électrochoc pour comprendre qu'il ne sert à rien de vouloir imposer, dans la précipitation, des réformes scolaires.

J'ai rappelé dans un publié dans « l'invitée » de la Tribune de Genève (du 01.10.08) combien l'histoire des réformes scolaires est une histoire qui bégaie. Les changements, introduits par un "ministre" de l'éducation pour "améliorer et moderniser" le système scolaire, sont bien souvent balayés par son successeur qui ambitionne, à son tour, de moderniser l'école.

Les Réseaux d'enseignement prioritaire (REP), l'introduction d'un directeur dans chaque établissement scolaire primaire, les Conseils d'établissement, les projets d'établissement... subiront des changements et adaptations, peut-être même avant votre départ.

Toutefois, avec votre décision d'augmenter l'horaire scolaire d'une matinée par semaine, dès la 3ème primaire qui induirait tant de bouleversements pour l'école, les familles, l'emploi à Genève... il vaudrait mieux, dans cette affaire, ne pas se planter !  En présentant ce projet comme une nécessité et, plus encore, comme une obligation qui vous serait imposée par HarmoS (concordat intercantonal sur la scolarité obligatoire), vous avez, avec de faux arguments, voulu écarter tout débat.

La première victoire de ce référendum « Non à l'école le mercredi matin » est donc de rappeler que, en matière scolaire, il n'y a pas d'évidence indiscutable, et qu'il est nécessaire, surtout avec une réforme qui touche largement la population, que celle-ci puisse se prononcer. La prudence exige aussi de prendre le temps de penser aux effets boomerang que cette réforme pourrait générer !

La suite de la lettre ouverte de Michèle Roullet, docteur en Sciences de l'Education, Genève, Suisse.

 

 

 

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