ARCHIVES DU BLOG

Le Lycée d'Orestad

 

Compte-rendu de la mission de l'AEC.

 

Visite au lycée d'Orestad.

 


A propos de la réforme histoire et géographie au lycée

De Pierre le 10 déc.

 

Le fait d'inscrire les épreuves de français au baccalauréat en première a de mon avis, contribué à la baisse de la vigilance des élèves en ce qui concerne la langue ! en effet, en France, ce qui n'est pas sanctionné par une note ou un diplôme a toujours moins d'importance!

Vous le savez sans doute, l’enseignement de l’histoire-géographie en classe de terminale est menacé. Je crains que nous prenions le même chemin que pour le français..Et l'histoire , à l'heure où on parle d'identité...citoyenneté...valeurs de la république...compréhension du monde et des conflits...cela me semble très grave comme proposition... 

 Pour argumenter notre combat en faveur du maintien de l'enseignement OBLIGATOIRE de l'histoire-géographie en terminale S, je me permets de vous adresser ce courrier de Jacques Sapir.

L'APHG communique.

L'article de Jacques SAPIR
Directeur d'Études (économie) à l'EHESS / Professor (economics) at EHESS-Paris. Accès au blog et à la pétition.

Point de vue sur le monde.fr
Les historiens ont pour éthique de désengluer discours et postures, par Johann Chapoutot

 


Eduquer aux médias

De Martine de Marseille

Vu dans libération.fr du 10 décembre:

Facebook sème la zizanie dans un collège marseillais
Une enseignante d'anglais du collège des Chartreux à Marseille a déposé plainte pour insultes contre des élèves qui avaient créé sur le réseau social Facebook un groupe de discussion réclamant son départ. Les collégiens ont été sanctionnés d'exclusion temporaire.

A lire avec les commentaires!

Andre de ST Jean (dimanche, 13 décembre 2009 18:57)

Il faut se préparer. Il faut se préparer à insérer l'ensemble des terminaux numériques, de plus en plus individuels, qui organisent informations, émotions, subjectivités et "portions de savoirs" dans la sphere éducative.Les cultures numériques "absorbent" les cultures éducatives ou plus précisement s'y lovent et ainsi transforment l'acte d'éducation. Autant être lucide pour être efficace.

Une histoire de portable !

L’actualité est rude. Au moment où dans plusieurs pays d’Europe du nord on intègre le portable comme outil d’éducation notre Sénat français vote à l’unanimité son interdiction jusqu’au collège.

Dans quel monde vivons-nous ?

Les responsables pédagogiques du Danemark, par exemple, considèrent qu’il faut prendre du temps pour expliquer la différence entre la sphère privée et l’environnement éducatif et ils réfléchissent et expérimentent le téléphone portable au service de la formation.

Ils ne sont pas dupes des questions qui se posent, ils sont pragmatiques et considèrent qu’interdire leur utilisation en lieu scolaire est pour le moins hypocrite et déstabilisateur devant des élèves dont la culture est numérique.

Au nom du principe de précaution nos sénateurs et sénatrices font un chemin bien différent. Ont-ils seulement la culture du numérique ?

Tiens, mais eux n’utilisent –ils pas leur portable pour envoyer des SMS durant les séances du Sénat !!

André de ST JEAN

Octobre 2009

 

La culture numérique, oubliée du nouveau lycée?

Mobile : interdire ou réfléhir aux usages?

Article sur le site: informer autrement.

Accès à l'article.

La culture numérique, oubliée du nouveau lycée?

A lire le document remis le 19 novembre 2009 par le ministère à propos de la réforme du lycée, on peut remarquer que la culture numérique est la grande absente de cette réforme ...

Article de Bruno Devauchelle sur son site.

L'éducation aux médias tant réclamée depuis des années doit-elle se contenter d'expliquer les interdits?

Il est toujours dommage de manier l'interdiction au lieu de privilégier une démarche d'éducation.

En son temps, le recteur Joutard, en poste dans l'académie de Toulouse, n'était pas favorable aux filtres d'accès à l'internet et préférait une démarche responsabilisée au filtrage aveugle et souvent inefficace...

Pierre Valade

 

 Le 31 October 2009 à 09:12, par Alain camino

L'éducation n'a jamais pris en compte les évolutions des techniques et des usages! L'éducation aux médias n'est encore qu'anecdotique !

L'utilisation des informations véhiculées par tous les médias est totalement transversale. Le décalage entre l'école et les usages sociaux sont trop importants.

 

Dix ans et encore des doutes

L’usage des « TIC » à l’école  en France est encore trop modeste même si les équipements se multiplient.

Les enseignants doutent encore du bénéfice des usages des techniques d’information et de communication à l’école : en fait, les objectifs assignés sont multiples, rarement accompagnés des moyens opérationnels, les outils posent encore plus de questions qu’ils n’apportent de réponses, les formations sont insuffisantes, et de plus cet avènement technologique contribue à bouleverser l’organisation du métier.

  Françoise Trichet

Depuis l'arrivée de la télévision, on en parle. Il y a bien entendu dans les écoles, la semaine de la presse à l'école, mais comment connecter au mieux avec les réalités? en faisant de tous les élèves des producteurs,  en utilisant tous les médias...Seule manière de se confronter aux régles déontologiques, techniques, rédactionnelles ...

 

Ce n'est pas en évitant d'utiliser les outils ou en créant des interdits qu'on éduquera à la citoyenneté. Il est grand temps de tenir compte aujourd'hui des usages et d'intégrer réellement les technologies de l'information dans les formations.

 

Annie Labourdens

Marie-Hélène (mardi, 01 décembre 2009 19:30)

Les apprentissages d'aujourd'hui sont bien plus nombreux qu'il ya 20 ans! si nous voulons que les enfants maitrisent tous les modes d'expression, oral, écrits sous toutes leurs formes, il faudra certainement utiliser différemment le temps scolaire et culturel et intégrer tous ces langages dans les modes d'apprentissage ...


Construire la démocratie, cela consiste en quoi ?

Christian, principal de collège (samedi, 28 novembre 2009 11:25)

Il convient par exemple de faire en sorte que le processus d’élection des délégués élèves se construise, que ce ne soit pas un rituel : les élèves qui sont élus sont les chefs de bande. On peut se poser la question du fonctionnement du sens de la démocratie. Est-ce qu’on n’est pas tombé sur la tête de vouloir, sans préparation vraie, que des enfants qui sont issus d’une culture où la culture de la représentation démocratique n’existe pas, donnent du sens à la démocratie ? C’est là un beau paradoxe fondamental de notre système. Un système en rupture de sens : Le métier d’enseignant est plutôt de gérer des situations de rupture de sens que d’assurer un fonctionnement, malgré le niveau de moyens dont on dispose. Comment faire ? Il y a 2 stratégies. Dans la longueur, dans le long terme, c’est la reconstruction du sens, et dans le quotidien et le court terme, c’est la médiation.
La relation avec les familles : Les familles ne votent pas, il faut se battre pour avoir au collège un représentant des familles. Ils ne viennent à l’école que quand l’élève a fait une bêtise, donc il faut inventer autre chose. Il n’y a pas qu’un problème de langue. Comment reconstruire une médiation. C’est un travail dans le long terme (avec les familles) et le court terme (travail avec les partenaires de l’école) C’est par le quartier et l’environnement qu’on peut reconstruire, avec l’aide de certains parents qui font tâche d’huile parce qu’ils sont plus à l’aise que d’autres dans leur réalité sociale. « On a formé les enseignants pour être dermatologues et ils sont médecins du SAMU. »
On a un système en rupture de sens au niveau des enseignants. Il y a dans certains collèges un turn over de 30 à 40% par an, 20% des professeurs sont non titulaires parce que ces postes sont peu demandés. Sur certains établissements on atteint des chiffres inquiétants. Ce qui ne veut pas dire que ces gens ne font pas bien leur métier. Ils s’impliquent énormément. Mais comment on les accompagne ? Comment on met en place des stratégies pour aider ces collègues ?
Il y a une réalité de représentation du métier. « On les a formés pour être dermatologues et ils sont médecins du SAMU. » Christian

A propose d'identité nationale

L'identité nationale est-elle une question de territoires?

Ne vaudrait-il pas mieux ouvrir un débat sur les valeurs républicaines?

Nous pourrions, par exemple revisiter les domaines de l'éducation avec : Liberté, Egalité, Fraternité.

Patrick : Avons-nous une identité commune parce qu’on se ressemble, que l’on partage les mêmes représentations et les mêmes règles de comportement ? ou bien parce qu' on appartient à une même organisation?
Et si vous allez voir ou si vous avez vu le film "sin nombre", vous allez vous poser des que
stions...Identité et territoire cela peut être trés dangereux...

La ligue de l'enseignement dans le débat

..."De par son histoire et de par ses valeurs, la Ligue de l'enseignement est particulièrement légitime à s'exprimer sur ce sujet. Elle ne sera pas absente de ce débat, que ce soit dans l'espace public et/ou dans le cadre des préfectures. Nous ne pouvons pas laisser le soin de définir l'identité nationale à ceux qui s'en font une conception rigide..."

Le mensuel de la Ligue propose un dossier présentant ses positions

Liberté, Egalité, Fraternité

Héritage du siècle des Lumières et principal pivot de la rhétorique républicaine, la devise « Liberté, Egalité, Fraternité » est malmenée dans notre société :

- la liberté est refrénée par la loi

- le combat des plus puissants contre les plus faibles reste toujours de mise

- et au regard de l'un, l'Autre n'existe pas

A-t-on oublié ce qu'elle voulait dire ? Que voulons-nous en faire ? Il dépend de la volonté de chaque citoyen de s'emparer de cette devise et de trouver une solution à sa condamnation.

Accès à la conférence de Eric de Mongolfier. 

La conférence a été donnée à l'Université Victor Segalen Bordeaux 2 dans le cadre du cycle de conférences "L'invité du Mercredi" / Saison 2006-2007 sur le thème "L'autre". Service culturel Université Victor Segalen de Bordeaux 2 / DCAM /