LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE

L'ASSOCIATION An@é VOUS SOUHAITE UNE BONNE ANNEE 2012 !
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Crèches, garderies, maternelles, classes passerelles…

« Le système éducatif français est une course de haies » (02 janvier 2012)


Crèches, garderies, maternelles, classes passerelles…la liste des structures d’accueil des petits enfants est longue en France. Si certains pays nous envient, de nombreux professionnels français regrettent ce système éclaté et s’interrogent sur l’opportunité d’un système intégré, comme dans la plupart des pays nordiques. Le débat est ouvert.

Selon le Haut-Conseil de la famille, il manque 350 000 places dans les crèches et chez les assistantes maternelles, faute d’un mode de garde adapté ou abordable.
Depuis quelques années, nous assistons en effet à un désengagement progressif de l’Etat au profit de modes d’accueils privés ou gérés par les communes. L’exemple des jardins d’éveil est révélateur. Si ces structures ont pour mission de préparer les 2-3 ans à la maternelle, c’est également une manière de remettre en cause l’accueil en petite section. Or, si la maternelle est gratuite pour les parents, les jardins d’éveil sont gérés de manière privée et les classes-passerelles, par les mairies. Conséquence : des inégalités se forment entre territoires et entre familles selon les revenus.

 

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Le spécialiste Eric Debarbieux appelle à une "mobilisation globale"

Propos recueillis par Stéphane Malka | LexTimes.fr | 6 janvier 2012

Il n'y a pas encore de cause claire et sûre. Personne ne sait pour le moment pourquoi Julie, jeune collégienne de 12 ans, s'est donnée la mort lundi avec le fusil de chasse de son père, dans sa maison d'Éleu-dit-Leauwette, près de Lens (Pas-de-Calais). Mais la famille et les amis de la jeune fille évoquent tous le harcèlement dont elle aurait été victime dans son collège, où elle était scolarisée en classe de 6e

Quelles formes peut prendre ce harcèlement à l'école ? À quel niveau est-il fréquent ? Quelles sont ses conséquences ? Comment le combattre ? Entretien avec Eric Debarbieux, universitaire célèbre pour ses travaux sur le sujet, directeur de l'observatoire européen de la violence scolaire.

 

LexTimes.fr : On reparle aujourd'hui en France, suite à cet évènement, du harcèlement à l'école. Est-ce à votre avis l'occasion d'avoir un vrai débat sur le sujet ?

Eric Debarbieux : Le vrai débat en France a été ouvert il y a plus d'un an, avec les assises sur le harcèlement.

 

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Éduquer ou instruire… telle peut être la question

Interview de Jocelyne Rémy de Marie Duru-Bellat, qui fut parmi les pionniers de l’Institut de recherche en éducation à Dijon, est aujourd’hui professeur à l’IEP Paris.

 Les petits Français sont-ils si mauvais que ça ?

 « On a vu sortir cette année des évaluations de ce que savent les élèves qui ne sont pas très encourageantes : les élèves les plus faibles en France sont toujours aussi nombreux. La France est très particulière à cet égard : si on regarde les enquêtes, nos bons élèves sont bons. Aussi bons que les petits Finlandais qu’on met toujours en avant. Mais la moyenne est tirée par le bas par les élèves faibles. »

 On entend souvent dire que le niveau baisse depuis cinquante ans. Est-ce vrai ?

 

LIRE SUR LE BIEN PUBLIC 


Les 10 applications Web que j’utilise le plus par Lyonel Kaufmann

Lyonel Kaufmann, Professeur formateur en didactique de l’histoire, refait le point de la situation sur son utilisation des applications Web. Il souhaite "maitriser" sa vie numérique.

Cette préoccupation concerne autant la question de la production de contenu, leur diffusion et leur archivage que celle de la collecte des informations, de leur mise en valeur et de leur conservation. Il en résulte que le choix d’applications Web doit notamment se faire en ayant à l’esprit leur durabilité et la possibilité qu’elles disparaissent du jour au lendemain. Dès lors, il est important soit de pouvoir dupliquer leurs données sur des espaces dont l’internaute est véritablement propriétaire, soit de pouvoir les sauvegarder sur son ordinateur. S’ajoute encore la nécessité lorsque c’est possible de privilégier le choix d’une solution OpenSource.

Avec l’arrivée de l’iPad4 et l’explosion du web mobile, nous consultons nos données sur différents appareils (ordinateurs de bureau, ordinateurs portables, smartphones, tablettes). Il devient alors primordial dans le choix de nos outils que ceux-ci s’adaptent à chacun d’eux et soient donc multiplateformes. De plus en plus, le web se conjugue avec mobile et mobilité.

 

ARTICLE DE SON BLOG

 


Le numérique est-il une menace pour la mémoire individuelle et collective ?

Par Jean-Pierre Rioux, historien (1)  : «Dans un monde où tout fait mémoire, il n’y a plus de mémoire»

« La révolution numérique attaque la mémoire sous toutes ses formes, qu’elle soit individuelle ou collective. Cela soulève immédiatement toutes sortes d’interrogations : qu’est-ce que l’archive ? Quelle trace garde-t-on ou non ? Les possibilités offertes par cette technologie font qu’elle est souvent vécue comme une chance de conservation “à l’identique et in extenso”. C’est bien là le problème.

Une première question fondamentale – signalée dans de multiples rapports – porte sur la longévité de l’information conservée sous forme numérique, notamment en raison de l’évolution des supports. Passons sur ce côté technique en disant simplement que cette question est peut-être moins dramatique qu’on le pense car les stocks de données ne sont pas inertes mais sans cesse brassés, répartis, relayés jusqu’à devenir une sorte de fluide en mouvement.

 

LA CROIX.COM

 

2012, la fin des médias sociaux ?

Hervé KABLA : 2012, la fin des médias sociaux ? | Le Cercle Les Echos.

2012 sera une année d’élections, c’est certain ; une année de J.O., sans aucun doute ; une année de crise de plus, très probablement. Mais sera-t-elle la dernière année où l’on parlera des médias sociaux ? Après une croissance phénoménale durant les cinq dernières années, les médias sociaux pourraient en effet disparaître aussi vite qu’ils sont apparus.

C’est du moins le bruit qui court dans certains milieux concernés par ce type d’outil. Crainte existentielle exagérée ou véritable signal d’alerte pour les experts des médias sociaux, voici quelques pistes de réflexion pour bien comprendre de quoi il s’agit. Quatre phénomènes menacent en effet la pérennité des médias sociaux : l’explosion exponentielle des contenus, la saturation des utilisateurs, l’évolution des interfaces et la banalisation du web conversationnel.

 

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